Parmi les larves issues des œufs récoltés dans l’aquarium « Récif des Caraïbes » début juillet, deux autres espèces étaient présentes (la 3ème espèce étant le poisson ange français).

Vivaneau à queue jaune (Ocyurus chrysurus) :

Cette espèce a suscité de nombreuses interrogations et suppositions.

À différents stades, des photos sous loupe binoculaire ont été réalisées, et comparées à des photos de larves ayant déjà été reproduites à Océanopolis ou sur d’autres sites. Au bout d’une trentaine de jours d’élevage, la forme de ces poissons et l’apparition d’une bande jaune horizontale au milieu du corps ont permis de lever les derniers doutes : il s’agissait bien du vivaneau à queue jaune (Ocyurus chrysurus), une espèce reproduite pour la première fois à Océanopolis !

Le vivaneau à queue jaune peut mesurer jusqu’à 75 cm. Il vit généralement en groupes, des Bermudes jusqu’au Brésil et aux îles du Cap Vert.

Les juvéniles poursuivront leur croissance dans les réserves du pavillon tropical et seront présentés au public dans l’un des aquariums du pavillon dès que leur taille le permettra. Les adultes ayant produit les œufs utilisés pour cet élevage sont visibles dans l’aquarium « Récif des Caraïbes ».

Gorette jaune (Haemulon flavolineatum) :

Issues du même lot d’œufs récoltés dans l’aquarium « Récif des Caraïbes » début juillet, les larves de gorettes jaunes (Haemulon flavolineatum) étaient en position dominante.

Plusieurs centaines de juvéniles nagent maintenant en banc dans les deux cuves d’élevage, arborant une livrée rayée de noir qui disparaitra peu à peu, pour laisser apparaitre la robe adulte argentée rayée de jaune. Là encore, il s’agit d’une première dans les structures d’élevage d’Océanopolis.

Les juvéniles poursuivront leur croissance dans les réserves du pavillon tropical et seront présentés au public dans l’un des aquariums du pavillon dès que leur taille le permettra. Certains de ces juvéniles seront transférés vers d’autres aquariums publics partenaires d’Océanopolis.

La gorette jaune est une espèce assez courante dans les Caraïbes, des Bermudes jusqu’au Brésil.

Encore une belle réussite de l’équipe du Centre de Bio-ressources aquariologiques d’Océanopolis.