Dans l’aquarium « Les poissons de récifs » du pavillon Tropical.
Le poisson
Napoléon
Le poisson
Napoléon
Le poisson Napoléon, Cheilinus undulatus, est le plus gros poisson osseux des aquariums d’Océanopolis.
Le Napoléon, poisson d’envergure
Dans le milieu naturel, le Napoléon fréquente essentiellement les récifs coralliens et les lagons, dans les zones tropicales. C’est un poisson aux lèvres charnues, généralement solitaire, actif en journée, et au repos dans une grotte la nuit. Il est l’un des rares prédateurs de l’étoile de mer Acanthaster planci, qui dévore le corail. Les Napoléons âgés se reconnaissent à la bosse qu’ils portent sur le front.
Les jeunes poissons Napoléon sont tous des femelles, c’est seulement à l’âge de 12-15 ans, qu’ils deviennent des mâles. Ce changement de sexe s’accompagne d’une accélération de la croissance.
Le poisson Napoléon, menacé par la pêche intensive
En raison d’une croissance lente et d’une maturation sexuelle tardive, les populations de napoléons sont particulièrement sensibles à la pêche intensive. Leur chair est très prisée en Asie du sud-est et en Chine (environ 100 $ le kg), où ils sont parfois commercialisés vivants.
Protection du Napoléon
Afin de faire face à une diminution préoccupante des populations, plusieurs pays comme l’Australie ont interdit la pêche et l’exportation de cette espèce pour la consommation humaine. Seul un très petit nombre d’animaux (inférieur à 50 par an) peut être prélevé dans le cadre de programme de gestion pour les aquariums publics.
En effet, l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a classé le Napoléon en danger d’extinction.
Le Napoléon est protégé par l’Annexe II / B* de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Le commerce international des espèces inscrites à l’Annexe II peut être autorisé et doit dans ce cas être couvert par un permis d’exportation ou un certificat de réexportation.
* Les Annexes I, II et III de la CITES sont des listes où figurent les espèces bénéficiant de différents degrés ou types de protection face à la surexploitation.
Pour avoir plus d’informations sur la CITES : https://www.cites.org/