Le manchot papou
Le manchot papou
Le manchot papou, Pygoscelis papua, affectionne les pentes herbues et les plateaux rocailleux reliés à la mer par de petits sentiers.
Comment reconnaître le manchot papou ?
Son ventre est blanc et son dos gris bleuté. Il a une tête noire avec une tache blanche formant un bandeau au-dessus de la tête. Son œil est brun ou rouge terne. Son bec est noir et orange. Ses pattes sont jaunes, oranges.
Le poussin est couvert de duvet blanc sur le ventre et gris clair sur le dos.
Le manchot papou niche par petites colonies principalement sur les côtes, terrains rocailleux, pentes herbues. Elles sont situées dans les latitudes subantarctiques à antarctiques (Falkland, Géorgie du Sud, Péninsule antarctique et îles adjacentes, Marion, Crozet, Kerguelen, Heard, Macquarie). La zone de chasse est souvent très côtière car les voyages alimentaires sont courts. Il plonge généralement à des profondeurs inférieures à 50 m mais peut atteindre 150 à 200 m.
La population mondiale est stable à 250 000 à 300 000 couples. Ils ne sont pas menacés mais localement, c’est une espèce sensible au dérangement à proximité des bases scientifiques. Le manchot est une espèce très sensible à la pollution marine.
Où le trouver à Océanopolis ?
Vous trouverez le manchot papou au cœur de « la manchotière » du pavillon polaire. La manchotière d’Océanopolis accueille une quarantaine de manchots de trois espèces nés en captivité. Cette manchotière, l’une des plus grandes d’Europe, représente fidèlement toute la beauté du paysage des îles subantarctiques. Manchots royaux, papous et gorfous sauteurs y évoluent sous l’eau, mais aussi sur la neige et au pied des falaises.