Conférencier : Nicolas Weber

Fonction / Affectation : Ingénieur hydrographe au Shom

Titre : 300 ans d’hydrographie française

Résumé : En France, les premiers documents nautiques remontent à la fin du XVe siècle. Colbert lance des opérations de cartographie des côtes françaises qu’il confie à des ingénieurs de la Marine. Un arrêt du conseil du roi du 19 novembre 1720 crée le Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, ancêtre du Shom, et ainsi, premier service hydrographique au monde.

Le principal artisan de l’hydrographie moderne est Charles-François Beautemps-Beaupré qui commence à mettre au point, pendant l’expédition de d’Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse (1791-1793), les principes d’une nouvelle cartographie rigoureuse. La Révolution et l’Empire marquent un tournant technique important. Le XIXe siècle est riche d’innovations et de nombreuses campagnes d’hydrographie sont conduites dans toutes les régions du monde. Au XXe siècle, l’hydrographie connaît de profondes évolutions techniques : le sondeur à ultra-sons vient remplacer le plomb de sonde et la radiolocalisation puis le GNSS prennent progressivement le relai du positionnement à vue.

Successivement Dépôt général de la Marine puis Service hydrographique de la marine, en 1971, il prend l’appellation de Shom : Service hydrographique et océanographique de la marine et s’installe à Brest. Maintenant Établissement public sous tutelle du ministère des Armées, le Shom, Service hydrographique national, collecte, traite, archive et diffuse l’information géographique maritime et littorale en appui des acteurs publics et de l’ensemble des usagers de la mer, héritant ainsi de 300 ans de recherche et d’innovation en hydrographie.